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Rencontre // Vincent BALLEUX

  • Chloé Penel
  • 3 août 2016
  • 5 min de lecture

Dimanche dernier, l’équipe d’Equestrian NEWS est partie à la rencontre de Vincent BALLEUX. Nous sommes ravis d'enfin pouvoir vous faire découvrir les “coulisses” des écuries du 3ème meilleur cavalier pro de l’Oise !

Nous avons tout de suite été frappés par la joie de vivre qui règne dans ces infrastructures familiales qui surplombent Beauvais et témoignent de la réelle complicité que Vincent entretient avec ses chevaux et son équipe. Entre le travail à la maison, la préparation des concours et le grooming Vincent nous livre les secrets de sa réussite sportive. Retour sur notre interview !





Equestrian News: “ Bonjour Vincent !”

Vincent Balleux: “ Bonjour !”


EN : Pour commencer, est-ce que tu peux nous dire comment tu as commencé à monter à cheval ? Avec des chevaux de club, confiés, en location ou encore qui appartenaient à ta famille ? Où ?

VB: “ J’ai commencé à monter avec les poneys du club de mon père. Ensuite je suis rapidement passé à cheval, d’abord en concours d’entrainement puis j’ai commencé les concours officiels à l’âge de 10 ans.”


EN : En effet, tu as commencé très jeune. Nous avons eu l'occasion de le remarquer grâce à un article dans la presse à ton sujet quand tu étais âgé de 14 ans ! Comment es-tu devenu cavalier professionnel ? Quelle formation as-tu effectué ? Dans quelles écuries as-tu travaillé ?

VB : “ J’ai décidé d’être cavalier professionnel après la 3ème, je devais avoir 14 ou 15 ans. J’ai dis à ma mère que je voulais arrêter les cours, mais elle m’a dit de continuer jusqu’à 16 ans, donc j’ai fait un BEP pour pouvoir travailler en alternance dans l’écurie et ensuite je voulais travailler en Allemagne chez Beerbaum (Ludger BEERBAUM) et pour cela il fallait que sache parler anglais donc je suis partie dans une écurie en Angleterre pendant 6 mois, chez Duncan Inglis à 30km de Londres. J’ai fait 2 ou 3 autres écuries pendant 2 ou 3 semaines et cela m’a suffit, j’ai préféré rentrer à la maison. Je n’ai pas spécialement accroché de travailler ailleurs, et j’ai voulu travailler pour moi.”


EN : D'accord, cela t'as plutôt réussi puisqu'en 2011 tu es arrivé 4ème du Championnat de France PRO2 avec Neptune de l’Oire et en 2012 et 2013 tu as eu beaucoup de bons résultats avec Idéal du Valon. Peux-tu nous parler de ces deux chevaux qui ont visiblement marqué ta carrière sportive ?

VB : “ Neptune est un cheval que nous avons acheté en moitié avec Jean-Pierre Herpin de l'élevage du Valon à l'âge de 3 ans. Après les championnats de France il a été vendu. Idéal était vraiment très bien mais il avait quelques problèmes avec les rivières et les bidets sur les terrains en herbe. Donc je ne l’ai pas vendu, je l’ai gardé pour les concours et il s’est rentabilisé sur 5 à 6 saisons de concours.”




EN : Ces deux chevaux t'ont permis de progresser et de devenir compétitif sur de plus grosses épreuves. Nous le voyons car tu sembles très en forme en ce moment, que ce soit dans les CSI*YH avec Valseuse de Terlong, Alisé de Terlong et Price de Hus comme dans les épreuves Pro avec Signée Lulu et Tam Tam du Valon. Peux-tu nous parler de la manière dont tu travailles ces chevaux et comment tu planifies tes concours avec eux ?

VB : “ Les jeunes chevaux, nous les faisons évoluer sans pression. Le seul but c’est de leur donner de l’expérience et pas de les qualifier pour une quelconque finale, juste leur donner du métier pour plus tard. Ensuite, Signée Lulu et Tam Tam sont mes deux chevaux de tête, l’idéal c’est de pouvoir aller le plus haut possible. Pour l’instant ils sont tous les deux classés sur 145cm et nous allons essayer 150cm au Grand National de Compiègne pour finir sur les CSI*** en fin de saison et évoluer au fur et à mesure.”



EN : Tes chevaux doivent vraiment être extraordinaires pour te permettre d'être si compétitif ! Ton piquet de chevaux est-il principalement constitué de chevaux personnels, de chevaux pour le commerce ou de propriétaires ?

VB : “Mon piquet est essentiellement constitué de chevaux de propriétaires, tous les chevaux d’âge sont des chevaux de propriétaires. Tous les chevaux qui m’appartiennent sont pour un commerce futur, et sont essentiellement de jeunes chevaux étant donné que les plus vieux ont 6 ans. Les chevaux de propriétaires ne sont pas tous à vendre.”



EN: En parlant de ton piquet de chevaux nous aimerions revenir sur le Grand Prix Classic de Fontainebleau, où tu as emmené un grand nombre de tes montures et où tu as eu des résultats très prometteurs dans les CSI*, CSI** et CSI*YH. Comment as-tu vécu ce concours et quel est ton regard sur ce dernier maintenant que cette échéance est passée ?

VB : “Fontainebleau c’est un concours génial parce que toutes les pistes sont vraiment bien. Il y a des épreuves pour tous les chevaux, on peut vraiment faire du bon boulot avec chacun d’eux. Il y a deux rankings chaque week-end ce qui est vraiment intéressant. C’est toujours un plaisir d’aller à Fontainebleau, monter sur le Grand Parquet c’est vraiment génial. Le premier week-end je n’ai pas réussi à passer dans les rankings, mais le second week-end avec Tam Tam je suis 4ème de la ranking du vendredi et je gagne trois épreuves donc c’était plutôt bien, j’ai bien aimé. (rire)”


EN : Ce fut plutôt un bon weekend effectivement ! Ce week-end tu vas participer à ton premier Grand National, celui de Compiègne ! Comment prépares-tu cette échéance ? Quels chevaux vas tu emmener là-bas et dans quelles épreuves ?

VB : “Je vais mettre Tam Tam et Signée Lulu dans les deux 145cm des deux premiers jours et dans le Grand Prix 150cm. Ensuite je vais remettre en route Toccata de Terlong sur des épreuves de vitesse à 125 et 130cm. Je vais aussi mettre Fletcher, un bon 6 ans en préparation et Venise, une bonne 7 ans qui a gagné une épreuve à Fontainebleau mais qui a encore besoin de prendre de l’expérience.”


EN: Tu as un bon programme de prévu pour ce premier Grand National ! Fin août la grande semaine de l’élevage aura lieu sur le Grand Parquet, as-tu des chevaux qualifiés pour cet événement et dans quelles catégories ?

VB : “J’ai trois chevaux qui sont qualifiés. Une 5 ans qui est actuellement au pré et deux 6 ans. Je vais peut être emmener une 6 an mais les autres je ne les emmènerai pas car ce n’est pas l’objectif de l’année. Nous allons continuer à les sortir sur des concours proches de la maison, l’idée c’est plus de les mettre bien sur le long terme.”



EN : Nous espérons donc te voir briller avec ta 6 ans sur le Grand Parquet fin août ! Enfin, peux-tu nous dire comment tu vois la fin de ta saison ? Quelles épreuves espères tu faire et avec quels chevaux ? Quels sont tes prochains projets pour ta carrière à cheval ?

VB : “J’espère finir sur des CSI*** en fin d’année. J’aimerais bien faire le CSI*** de Canteleu, il y a aussi un 3 étoiles à Rouen et il y a Saint Lo aussi. Je vais ensuite continuer à former les jeunes chevaux pour que chaque cheval puisse monter de catégorie et gagner. Mes projets futurs c’est de monter le plus haut possible avec les chevaux et de faire du commerce.”


EN : Merci Vincent de nous avoir permis de te connaître un peu mieux et de nous avoir fait découvrir ton équipe, tes infrastructures et tes chevaux ! Nous te souhaitons le meilleur pour Compiègne et la suite.



Nous retrouverons Vincent au Grand National de Compiègne du Vendredi 5 août au Dimanche 7 août. Pour suivre ses résultats en direct n’hésitez pas à le suivre sur sa page Facebook: Vincent Balleux, son compte Instagram: @vincentballeux et son compte Horsealot: @vincentballeux ! Quant à nous, nous espérons très vite retrouver Vincent au plus haut niveau.


 
 
 

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